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Pourquoi un guide sur la publication scientifique ?
Et pour commencer, une petite vidéo de l'émission Data Gueule sur le monde de l'édition scientifique qui décortique en quelques chiffres le coût des publications scientifiques.
“Dans le monde de la recherche scientifique, publier ses travaux est un passage obligé. Cela permet aux chercheuses et chercheurs de faire connaître leur travail mais aussi d’être identifié par leurs pairs et pourquoi pas d’obtenir un poste, à condition d’être publié dans les bonnes revues. Sauf que cette mécanique de publication – qui permettait à la base de faire circuler le savoir – est devenue une vraie chasse gardée économique : celle des éditeurs scientifiques. Quelques grands noms comme le néerlandais Elsevier ou le groupe Springer/Nature se partagent un marché juteux et privatisent au passage des travaux scientifiques la plupart du temps financés par des fonds publics.”
Quand des chercheurs s'affranchissement des grandes maisons d'édition pour diffuser leur publications
Une quarantaine de chercheurs, tous éditeurs au sein de la relativement prestigieuse revue NeuroImage, viennent de claquer la porte de la maison Elsevier et ont annoncé travailler à la création d’une revue de remplacement, cette fois-ci en accès ouvert et à but non lucratif. Estimant le coût d’une publication à moins de 1000 dollars, ils ne comprenaient pas le refus du géant de l’édition scientifique de baisser les frais de publication, s’élevant à près de 3500 dollars. Un mouvement d’humeur qui illustre la volonté d’une reprise en main des revues par certains chercheurs, qui sourd depuis quelques dizaines années au sein des communautés académiques.
Les alliances européennes : un espace pour renforcer le déploiement de la science ouverte
Les universités européennes ou alliances se sont constituées depuis 2019 via des appels à projet européens. Cela représente, en 2023, 44 alliances européennes, qui commencent à structurer leurs actions en matière de science ouverte, notamment à travers l’initiative FOR EU LIB. Il y a, pour les établissements français impliqués, un besoin fort d’avoir une meilleure compréhension de l’environnement des alliances et d’éléments concrets pour accompagner des problématiques comme la science ouverte.
Guide pratique pour faire entrer la science ouverte dan son projet ANR
Ce guide a pour objectif d'aider les porteurs de projets ANR à anticiper toutes les questions liées à la science ouverte au sein de leur proposition détaillée.
La Coalition S ne soutiendra plus les "accords transformants" après 2024
La Coalition S, regroupant des financeurs de la recherche en Europe (1), réitère fin janvier 2023 son opposition aux accords transformants (2). Elle souligne qu' "après un examen attentif des résultats de tels accords", qui se sont multipliés ces dernières années, ses membres ne les soutiendront plus financièrement passé 2024. Pour autant, la décision est prise qu' "exceptionnellement, les bailleurs de fonds individuels de la Coalition S peuvent toujours choisir de participer financièrement aux accords transformants au-delà de 2024 dans le cadre de leurs stratégies nationales respectives".
Etude rétrospective et prospective sur l'évolution des coûts d'APC et d'abonnement aux ressources électroniques pour les institutions françaises
Fondée sur un jeu de données de plus d’un million d’articles publiés entre 2013 et 2020, l'étude reconstitue les coûts générés pour les institutions de recherche françaises par le modèle de publication en accès ouvert reposant sur le paiement par les auteurs de frais de publication ou APC (article processing charges). Elle produit également plusieurs scénarios d'évolution de ces coûts à l'horizon 2030.
OPTIMICE, un guide pour traduire en anglais les métadonnées des articles scientifiques
Ce guide est destiné aux chercheurs en sciences humaines et sociales et équipes éditoriales de revues. Son objectif est de permettre aux auteurs de mieux rédiger et traduire les métadonnées (résumé, titre, mots-clés) de leurs articles afin de bénéficier d'une meilleure visibilité et d'un meilleur référencement à l'international.
MDPI et consorts, des éditeurs dans la zone grise
Prédatrice pour certains, opportunité de publication sans égale pour d’autres, la maison d’édition MDPI explose ses scores de publication mais reste un sujet de questionnement pour la communauté académique.
Lancement du 3ème appel à projets FNSO pour les publications et l'édition scientifique
Cet appel à projets concerne les volets suivants :
Enquête nationale sur l'usage des identifiants numériques et ORCID
Soutenue par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, confiée au réseau des URFIST, cette enquête a pour objectif, dans le cadre la politique des données, des algorithmes et des codes sources de l’enseignement supérieur et de la recherche de mieux comprendre et accompagner l’usage des identifiants numériques des contributeurs de la recherche (contexte ; connaissance et pratiques ; moteurs et freins à leur adoption ; besoins éventuels d'accompagnement). Chercheurs, enseignant-chercheurs, ingénieurs, doctorants et personnels d’appui ou de la recherche en France, vous êtes tous invités à répondre à cette enquête !
Accès ouvert : les pratiques des scientifiques analysées
Comment se caractérise la production scientifique du CNRS ? Revues et éditeurs clés, place de l’accès ouvert, spécificités des disciplines… Le CNRS publie une analyse des pratiques de publications au sein de l’organisme et propose quelques pistes pour faciliter le libre accès aux résultats de recherche.
Le CNRS encourage ses scientifiques à ne plus payer pour être publiés
Dans le cadre de la politique de science ouverte du CNRS, les articles scientifiques doivent être disponibles en libre accès. Le CNRS encourage ses chercheurs et ses chercheuses à se tourner vers les modèles de publication gratuits à la fois pour les auteurs et les lecteurs. Directeur général délégué à la science, Alain Schuhl détaille ces recommandations.
Lutte contre les revues et les conférences prédatrices
Les activités dites "prédatrices" dans l'édition et les conférences universitaires sont en augmentation dans le monde entier et "risquent de s'enraciner dans la culture de la recherche", selon un nouveau rapport de l'InterAcademy Partnership, qui s'appuie sur une enquête mondiale auprès des chercheurs.
Un logiciel gratuit pour détecter les fausses publications scientifiques
Springer Nature lance PySciDetect, un logiciel open source de nouvelle génération pour détecter les recherches frauduleuses. Développé en interne avec Slimmer AI et publié en collaboration avec le Dr Cyril Labbé de l'Université Grenoble Alpes, PySciDetect peut être téléchargé et utilisé par tous les éditeurs et l’ensemble de la communauté scientifique. Il repose sur le logiciel SciDetect (...)
Publication du projet d'avis du médiateur du livre sur l'édition scientifique dans le contexte de la science ouverte
Le médiateur du livre a publié le 11 mars 2022 son Projet d’avis sur l’édition scientifique dans le contexte des politiques en faveur de la science ouverte. Répondant à une saisine du Syndicat national de l’édition, ce rapport étudie le cadre de mise en œuvre des politiques de l’État à destination des acteurs de la publication de la science.
Le CNRS apporte son soutien au plan d’action d’accès ouvert « diamant »
L’ANR, Science Europe, l’infrastructure de recherche Operas et la « coalition S » publient ce 2 mars 2022 le plan d’action d’accès ouvert « diamant » . Le CNRS est l’un des premiers signataires de ce plan qui promeut le modèle de publication appelé « diamant ». Celui-ci permet aux chercheurs et aux chercheuses de diffuser leurs travaux en accès ouvert sans qu’ils n’aient à payer de frais de publication et d’y lire les articles gratuitement. Le modèle économique repose sur des subventions académiques.
62% des publications scientifiques françaises publiées en 2020 sont en accès ouvert en décembre 2021
Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation lance une version renouvelée et largement enrichie du baromètre français de la science ouverte, augmenté d’un nouveau volet sur la recherche en santé.
SO PUR, un projet expérimental pour l'ouverture de l'édition scientifique en libre accès
Lauréates du deuxième appel à projets du Fonds national pour la science ouverte en faveur de l’édition scientifique en libre accès, les Presses universitaires de Rennes (PUR) vont pouvoir tester de nouveaux modèles éditoriaux grâce à un financement de 200 000 €.
Création d'un observatoire de l'édition scientifique
L’Observatoire de l’édition scientifique est une instance de concertation et de dialogue entre les acteurs de l’édition scientifique, privés et publics, et le monde de la recherche. Il est créé pour cinq ans et succède au Comité de suivi de l’édition scientifique.
Un guide pratique pour tout savoir sur le dépôt des preprints dans les archives ouvertes
Ce guide dédié aux chercheuses et chercheurs pour répondre à un certain nombre de leurs questions et préoccupations en lien avec l'appréciation communautaire, la publication dans des revues scientifiques et savantes, l'évaluation et la visibilité de leur travail. L'ouvrage offre également des explications et des conseils pour l'utilisation, la compréhension et l'interprétation de cet objet particulier qu'est le préprint aux membres du public auprès duquel il trouve également une certaine utilité.
Fund it, le 1er portail pour tous les appels à projets en sciences humaines et sociales en France et à l'international
Fundit.fr est le premier portail français qui rassemble sur un site unique tous les appels de financements et de mobilités pour les chercheurs français et étrangers en sciences humaines et sociales.
La fin de la publication scientifique ?
La courte histoire de la communication scientifique sur le Web se caractérise par des régulations spécifiques au numérique : accélération, ouverture et fragmentation. Au cœur de ces régulations, le modèle de la « Revue » devient moins le vecteur de diffusion de l’information scientifique que le lieu de structuration et de convergence des stratégies des acteurs impliqués.
Coup de toner sur la science ouverte
Une mini-série humoristique de 4 vidéos pour comprendre les enjeux de la science ouverte réalisées par l'Université Toulouse Capitole et le consortium Couperin, en partenariat avec l'URFIST Occitanie. A découvrir sans tarder !
Former à la science ouverte : un nouveau guide pour accompagner les écoles doctorales
Après l’édition du Passeport pour la science ouverte, qui proposait une initiation aux principes et aux pratiques de la science ouverte pour les doctorants, le Comité pour la science ouverte a choisi de s’adresser aux écoles doctorales à travers un nouveau guide, Former à la science ouverte tout au long de la thèse.
La France adopte un 2ème plan national pour la science ouverte (2021-2024)
La ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a annoncé, le 6 juillet 2021, le 2e Plan national pour la science ouverte qui se déploiera jusqu'en 2024. Ce plan, qui s'inscrit résolument dans une ambition européenne, se donne comme objectif de généraliser les pratiques de science ouverte en France. Il vise également à tripler le budget de la science ouverte pour le porter à 15 M€ par an.
Il comprend 4 axes :
Politique de soutien aux revues de l'INSHS-CNRS
La campagne de soutien aux revues scientifiques pour 2021-2022 est ouverte depuis mai 2020. À ce jour, 203 dossiers, dont 179 demandes de subvention, ont été reçus. Les avis du Comité national ont été transmis en janvier, c'est donc maintenant le temps des arbitrages pour l'attribution des subventions. Les réponses finales seront envoyées après le 15 mars 2021.
The Open Access Diamond Journal's study
From June 2020 to February 2021, a consortium of 10 organisations undertook a large-scale study on open access journals across the world that are free for readers and authors, usually referred to as “OA diamond journals”. This study was commissioned by cOAlition S in order to gain a better understanding of the OA diamond landscape.
Les revues en libre accès ne sont pas éternelles
Les revues en libre accès ne sont pas éternelles : c’est l’argument-choc d’une nouvelle étude importante consacrée aux revues disparues sans avoir été archivées par une institution officielle.