" "
Le Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP) a été fondé en 1984. Dirigé par Paul-André Rosental, il est l’entité qui rassemble l’ensemble de l’histoire à Sciences Po, pour la recherche, l’enseignement et les études doctorales. Il s’occupe principalement, au sens large du terme, d’histoire politique dans une perspective à la fois transnationale et comparative.
Le CHSP associe étroitement recherche et enseignement dans un esprit d’ouverture à la pluridisciplinarité et d’internationalisation. Il regroupe 35 enseignants-chercheurs membres de la faculté permanente de Sciences Po, 39 doctorantes et doctorants, des post-doc et chercheurs associés, accompagnés par une équipe de soutien à la recherche.
Le Département d'histoire, dirigé par Guillaume Piketty, s’occupe de l’enseignement de l’histoire à tous les niveaux de Sciences Po et dans l’ensemble des sites de l’institution à Paris comme en province. Il travaille de manière étroite avec la Direction des études et de la scolarité et la Direction de l’École de la recherche.
Pour aller plus loin : Pourquoi enseigner l'histoire du XIXe siècle à Sciences Po : cours fondamental de David Todd.
Les Archives d'histoire contemporaine, rattachées au CHSP depuis 1989, sont intégrées depuis le 1er mai 2021 au Département Archives de la Direction des ressources et de l'information scientifique. Y sont conservés une centaine de fonds d'archives principalement liés à l'histoire politique. Le CHSP entretient des liens étroits avec ce Département Archives permettant de fructueuses collaborations.
Dossier du dernier numéro à lire en ligne :
"La fabrique des politiques sociales du travail (Europe, fin XIXe-XXIe siècles)"
coordonné par Adeline Blaszkiewicz-Maison et Romain Castellesi
Ce dossier entend contribuer à l’histoire des politiques sociales, en se concentrant particulièrement sur celles qui ont eu pour objet le travail, dans l’Europe contemporaine du XIXe siècle à nos jours. À rebours d’une approche étatiste, les articles cherchent à éclairer la polyphonie des acteurs, la diversité de leurs modes d’actions et de leurs échelles d’intervention, du local au transnational. Par le choix d’un large arc chronologique, il s’agit d’entamer une réflexion sur les permanences et les mutations des acteurs qui participent à la formation des États sociaux, mais aussi à la déformation de ces derniers face aux crises des sociétés contemporaines.
Deux articles de Varia complètent ce numéro.