Sur cette page, nous vous proposons des lectures d'ouvrages pour découvrir la discipline.
Vous y trouverez des titres issus des bibliographies des cours, des publications récentes comme des incontournables, classiques et des ouvrages reconnus.
Ces titres permettent une entrée en la matière et une bonne prise en main des notions en environnement.
Ils sont séparés en sous-thèmes pour une meilleure découverte.
L'Environnement étant une discipline transverse, des ouvrages présentés dans un sous-thème sont susceptibles d'aborder un autre aspect.
Introduction à l'écologie et la culture écologique
S’il fallait caractériser en quelques mots simples et efficaces le temps présent, quels seraient-ils ? Parmi plusieurs possibilités, l’idée de crise écologique parait s’imposer. Elle capture en effet une transformation aussi brutale que généralisée des conditions matérielles et sociales dans lesquelles nous vivons. Elle permet de séparer un avant et un après, d’identifier un ensemble de symptômes qui définissent le présent : parler de crise écologique implique nécessairement qu’il faut y remédier, que l’action aussi bien que la pensée doivent être convoquées.[…] On insistera beaucoup dans ce livre sur la façon dont les préoccupations écologiques ouvrent des brèches dans les conceptions dominantes du progrès, du développement, de la richesse et, plus largement, dans l’idée même que l’on se fait de la coexistence sociale. Mais il serait trop facile et malheureusement trompeur, de concevoir l’écologie comme un ensemble unifié et entièrement cohérent de normes éthiques et pratiques. Invoquer la valeur de la nature ou la préservation des générations futures pour contester certaines formes économiques ou politiques ne va pas sans ambiguïtés ni même sans contradictions internes.
James Lovelock n’a pas eu de chance avec l’hypothèse Gaïa. En nommant par ce vieux mythe grec le système fragile et complexe par lequel les phénomènes vivants modifient la Terre, on a cru qu’il parlait d’un organisme unique, d’un thermostat géant, voire d’une Providence divine. Rien n’était plus éloigné de sa tentative. Gaïa n’est pas le Globe, n’est pas la Terre-Mère, n’est pas une déesse païenne, mais elle n’est pas non plus la Nature, telle qu’on l’imagine depuis le XVIIe siècle, cette Nature qui sert de pendant à la subjectivité humaine. La Nature constituait l’arrière-plan de nos actions. Or, à cause des effets imprévus de l’histoire humaine, ce que nous regroupions sous le nom de Nature quitte l’arrière-plan et monte sur scène. L’air, les océans, les glaciers, le climat, les sols, tout ce que nous avons rendu instable, interagit avec nous. Nous sommes entrés dans la géohistoire. C’est l’époque de l’Anthropocène. Avec le risque d’une guerre de tous contre tous. L’ancienne Nature disparaît et laisse la place à un être dont il est difficile de prévoir les manifestations. Cet être, loin d’être stable et rassurant, semble constitué d’un ensemble de boucles de rétroactions en perpétuel bouleversement. Gaïa est le nom qui lui convient le mieux. En explorant les mille figures de Gaïa, on peut déplier tout ce que la notion de Nature avait confondu : une éthique, une politique, une étrange conception des sciences et, surtout, une économie et même une théologie
L'écologie avait une ambition : découvrir des lois universelles expliquant le fonctionnement des écosystèmes. Mais elle n'a pas trouvé la formule magique. Cet ouvrage montre comment la vision déterministe et mécaniste, qui a longtemps prévalu, cède la place au hasard et à la contingence dans la dynamique des systèmes écologiques. Dans un monde qui change en permanence, où l'on reconnaît que la variabilité et l'hétérogénéité sont des facteurs structurants du fonctionnement des systèmes, les concepts "périmés" de stabilité et de résilience sont toujours utilisés de manière implicite. Sans compter que l'écologie emploie de nombreux termes mal définis dont certains relèvent du jugement de valeur plutôt que d'une démarche scientifique. En partie instrumentalisée par les politiques, par les mouvements de conservation de la nature ou par les économistes, l'écologie véhicule de nombreuses idées reçues. Les écologues eux-mêmes perdent de vue que c'est avant tout une science de terrain et d'observation et alimentent le discours dramatisant sur l'avenir de la planète, croyant ainsi donner une légitimité à leur discipline. Dans ce contexte, l'écologie est-elle toujours une science ? Parent pauvre de la recherche en France, l'écologie des écosystèmes est balkanisée, mal organisée, mal équipée, et il n'y a pas de réelle politique scientifique à long terme. Ce constat n'est pas récent, mais la situation ne s'est guère améliorée. L'écologie a-t-elle réellement les capacités à jouer les "conseillers du prince" et à apporter des réponses concrètes aux inquiétudes et aux sollicitations de la société et des gestionnaires ?
Alors que les transitions vers des modes de vie plus durables sont déjà en cours, ce livre examine la manière dont nous comprenons la dynamique sous-jacente des transitions en cours. Sans cette compréhension, nous abordons l'avenir dans un état de perplexité éclairée.
Chaque jour, nous sommes bombardés d'informations sur la dégradation des écosystèmes, les conflits sociaux, la stagnation économique et la crise d'identité.
Cet ouvrage passionnant retrace l'histoire du mouvement en faveur de la durabilité, des années 1600 à nos jours. Il montre comment la durabilité est passée d'une idée relativement marginale à la pièce maîtresse d'accords internationaux, à une priorité absolue pour les gouvernements et les organisations à but non lucratif, et à une philosophie de l'espoir et de la résilience qui séduit un large public.
Une analyse du rapport entre économie et environnement qui fait la distinction entre le contrôle des émissions polluantes et l'exploitation des ressources naturelles au travers des politiques environnementales, notamment en Europe.
Ce manuel rapproche l'analyse économique et le monde naturel, actualisant les grandes notions en matière d'économie des ressources naturelles et de l'environnement, étudiant les avancées contemporaines de l'économie écologique, s'intéressant notamment à la question de la justice et des inégalités environnementales
Le souci environnemental né du constat d’une pression dommageable exercée par les activités économiques sur la biosphère a conduit à la multiplication d’initiatives et de régulations destinées à endiguer les destructions. À la mise en économie qu’effectuent de fait les acteurs économiques quand ils interagissent avec la nature (prélèvement de ressources, transformation des milieux, rejet de déchets, etc.), répondent les efforts de la théorie économique pour penser ces interactions, et l’élaboration d’instruments de politique économique pour les encadrer.Cet ouvrage pluridisciplinaire (économie, sociologie, histoire, études sociales des sciences et techniques) explore les multiples facettes de ces mises en économie de l’environnement (par son exploitation, par la théorie économique et par les politiques environnementales) à partir d’analyses historiques et contemporaines qui en montrent les enjeux, limites et opportunités. Le bilan demeure contrasté, ces différentes façons de faire l’économie de l’environnement pouvant tendre à négliger les spécificités biogéochimiques de la nature jusqu’à faire l’économie d’une prise en compte réelle de l’environnement
Présentation des principales théories et concepts permettant d'explorer les rapports qui existent entre l'économie et l'environnement. Une vue didactique des effets des activités productives humaines sur le cadre de vie. L'ouvrage traite également des tensions entre la croissance et l'environnement et entre les échanges internationaux et l'environnement, et les stratégies des politiques publiques
Les questions environnementales ont pris une importance grandissante dans l'analyse économique et l'élaboration des politiques publiques, faisant émerger de nouvelles problématiques : la croissance économique est-elle soutenable ? Comment lutter contre la pollution et les différentes nuisances qu'occasionne l'activité économique ? Comment attribuer une valeur monétaire au capital naturel ? Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique sur le fonctionnement du système économique ? Comment prendre en compte la question environnementale dans la conduite des politiques économiques de régulation ? Pour répondre à ces questions, cet ouvrage propose une synthèse complète des grandes théories de la croissance et des enjeux liés aux interactions entre systèmes économiques et environnement.
Depuis vingt ans, le problème climatique s'est hissé au sommet de l'agenda mondial, et un processus multilatéral s'est mis en place pour y répondre. Or, les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, responsables des dérèglements climatiques, ont atteint un niveau record en 2013. Comment apprécier le bilan de ces négociations ? Revenant sur le traitement politique du changement climatique, du protocole de Kyoto à aujourd'hui, les auteurs proposent une analyse de ces enjeux et d'une gouvernance qui suscite autant d'attentes qu'elle crée de désillusions. Est-il possible de changer de paradigme, alors que le monde connaît des accélérations majeures et se voit confronté à de multiples crises ? Dans quel cadre repenser le défi climatique pour y faire face et l'inscrire dans le champ des futurs ? Une référence sur le changement climatique et les questions stratégiques qu'il pose : rapports entre science et politique et rôle des experts, évolution de la géopolitique du climat, transition énergétique en Europe, aux États-Unis et dans les grands pays émergents, articulations entre problème climatique et globalisation, entre adaptation et développement.
Le climat n'est plus une simple question environnementale : il est désormais incontournable dans les relations internationales et est devenu un enjeu diplomatique majeur. Sujet de préoccupation croissante des citoyens dans la plupart des pays industrialisés, il est également entré de plain-pied en démocratie à la faveur des mobilisations de jeunes emmenés par Greta Thunberg, et fait aujourd'hui l'objet d'âpres débats politiques et électoraux. Car il y a urgence. Si la pandémie de Covid-19 a laissé croire à l'émergence d'un "monde d'après", les émissions de gaz à effet de serre sont reparties de plus belle après la levée du premier confinement. Les événements extrêmes sont de plus en plus fréquents dans toutes les régions du monde, et tous les grands enjeux du XXIe siècle, du développement aux migrations sont traversés par la question du changement climatique. Cet ouvrage vient montrer en quoi la coopération internationale, aussi imparfaite et laborieuse soit-elle reste nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique, et pourquoi les enjeux soulevés par le climat redessinent les relations internationales. Car gouverner le climat, désormais, c'est aussi gouverner l'irréversible, ce qui passera notamment par des choix collectifs déterminants
L'auteur montre comment la coupure effective de la société vis-à-vis de la nature est une illusion. Il pose la question de la nouvelle alliance avec la nature en termes d'urgence et propose pour que cela soit possible, le réenchantement du monde. Une conscience écologique et politique doit être élargie, où l'écologie deviendrait une vraie culture
Cet essai voudrait relier trois phénomènes que les commentateurs ont déjà repérés mais dont ils ne voient pas toujours le lien — et par conséquent dont ils ne voient pas l’immense énergie politique qu’on pourrait tirer de leur rapprochement. D’abord la « dérégulation » qui va donner au mot de « globalisation » un sens de plus en plus péjoratif ; ensuite, l’explosion de plus en plus vertigineuse des inégalités ; enfin, l’entreprise systématique pour nier l’existence de la mutation climatique. L’hypothèse est qu’on ne comprend rien aux positions politiques depuis cinquante ans, si l’on ne donne pas une place centrale à la question du climat et à sa dénégation. Tout se passe en effet comme si une partie importante des classes dirigeantes était arrivée à la conclusion qu’il n’y aurait plus assez de place sur terre pour elles et pour le reste de ses habitants. C’est ce qui expliquerait l’explosion des inégalités, l’étendue des dérégulations, la critique de la mondialisation, et, surtout, le désir panique de revenir aux anciennes protections de l’État national. Pour contrer une telle politique, il va falloir atterrir quelque part. D’où l’importance de savoir comment s’orienter. Et donc dessiner quelque chose comme une carte des positions imposées par ce nouveau paysage au sein duquel se redéfinissent non seulement les affects de la vie publique mais aussi ses enjeux.
Écologie et politique et Écologie et liberté, écrits par le philosophe André Gorz, sous le pseudonyme de Michel Bosquet, dans les années 1970, soulèvent des problématiques environnementales fondamentales.Face à la croissance effrénée de la société de consommation et ses dérives, André Gorz envisage la possibilité d'une révolution économique, sociale et culturelle qui instaurerait un nouveau rapport des hommes à la collectivité, à leur travail et à la nature, l'écologie politique s'inscrivant clairement dans le champ de la lutte anticapitaliste.La remise en question des impératifs d'accumulation et de gaspillage propre au consumérisme permet la mise en place d'une décroissance productive puis d'un niveau de "suffisance" propre à assurer l'avenir de la planète.
Cette édition contient "Ecologie et liberté" et des textes partiellement extraits du "Nouvel observateur", du "Sauvage" et de "Lumière et vie", 1973-1977.
La situation politique de l'écologie interroge. Apparemment fixés depuis une génération sous la forme d'un parti impliqué dans la représentation démocratique - Les Verts, puis EELV -, le discours et le mouvement écologiques débordent pourtant largement ce cadre. Mais si l'écologie n'appartient à aucun parti, comment se repérer ? Il s'agit d'interroger la façon dont les trois grands blocs idéologiques modernes principaux intègrent dans leurs discours des éléments environnementaux. La différenciation entre libéraux, conservateurs et socialistes peut être décrite comme une divergence quant à l'usage du monde, une divergence entre trois façons de nouer le destin des hommes et des choses.
Le public n'a jamais été aussi conscient de l'état désastreux du climat et de l'environnement et n'a jamais autant protesté à ce sujet. Tous les partis de l'échiquier politique prétendent être des leaders en matière de climat, et le déni manifeste est en voie de disparition. Pourtant, lorsqu'il s'agit de ralentir le cours des crises climatiques et naturelles, malgré un nombre croissant d'engagements, de politiques et de sommets, peu de choses semblent changer. La nature est détruite à un rythme sans précédent. Nous restons sur la voie d'un réchauffement catastrophique de 3°C. Qu'est-ce qui nous empêche d'avancer ?
Dans cette critique acerbe et perspicace, Adrienne Buller examine les préjugés fatals qui ont façonné la réponse de nos institutions dirigeantes à l'effondrement du climat et de l'environnement, et pose la question suivante : les "solutions" proposées sont-elles vraiment des solutions ? En retraçant les liens complexes entre le pouvoir financier, l'injustice économique et la crise écologique, l'auteure s'interroge sur l'efficacité des solutions proposées.
Cet ouvrage présente de manière claire et accessible les concepts et les travaux originaux qui ont été élaborés depuis 30 ans dans le monde francophone et offre un large aperçu de la production internationale en sociologie de l'environnement. Il propose une mise en perspective des principaux enjeux méthodologiques et épistémologiques soulevés par l'émergence des problèmes d'environnement dans les sociétés industrielles avancées, tout en exposant des recherches empiriques à propos d'enjeux classiques, notamment la gestion des ressources naturelles, les controverses environnementales, le gouvernement territorial. Alors qu'il existe, dans le monde anglo-saxon, plusieurs ouvrages de type « manuel » ou « état des savoirs » de sociologie de l'environnement, aucun ouvrage généraliste de ce type n'était encore disponible en langue française. Cet ouvrage entend combler cette lacune.Pour cela, le comité éditorial, issu du réseau thématique Sociologie de l'environnement et des risques de l'Association française de sociologie, a sollicité des chercheurs parmi les plus reconnus dans leur domaine.Cet ouvrage permet de consolider la légitimité scientifique de ce domaine de recherches et offre à un large public d'étudiants, de professionnels et de citoyens intéressés, des éléments de réflexion sur le changement de mode de développement qu'appelle la prise en compte de la question environnementale.
L'environnement est de plus en plus médiatisé dans la société française contemporaine. Pour autant un hiatus existe entre cette présence médiatique et la place qu'il occupe dans les sciences humaines et sociales. Seul un petit nombre de chercheurs, sociologues, politistes, juristes, historiens, pour certains engagés, ont fait de la question environnementale leur thème de prédilection sans jamais toutefois réussir à mobiliser leurs communautés respectives. Cette résistance des sciences sociales à se saisir de cette question apparaît comme une spécificité française liée aux préjugés scientifiques, aux découpages institutionnels et aux conflits disciplinaires. L'environnement y est considéré comme un domaine relevant des sciences biologiques, climatiques, écologiques, géomorphologiques et non des sciences sociales. En partie, ces raisons expliquent sa relégation au rang d'objet périphérique. Rien de tel dans les pays anglo-saxons où l'environnement a dans les sciences sociales une place majeure comme processus dynamique d'interaction entre des facteurs naturels et sociaux. Cet ouvrage explore les causes à l'origine de cette relégation de l'environnement en France et les difficultés à faire valoir son existence dans la recherche sociologique et dans l'espace public. Ses auteurs explorent les arcanes de la construction sociale et politique de l'environnement, fouillant les coulisses de la recherche, des ministères et des grands corps d'État pour comprendre ce particularisme français et les conséquences tant cognitives que pratiques qui en découlent. Unique en son genre, ce livre est un outil indispensable à tous ceux, étudiants, chercheurs, experts, décideurs, qui s'interrogent sur les relations entre Société, Politique et Environnement.
Les principes de l’éthique de la terre ont été formulés dans les années 1940 par le légendaire écologue et écrivain Aldo Leopold. En lui donnant toute sa solidité théorique et une forme systématique, J. Baird Callicott a fait de l’éthique de la terre l’une des pensées les plus ambitieuses de la philosophie contemporaine. Le philosophe comme l’écologue, l’anthropologue comme l’amoureux de la nature, trouveront leur bonheur dans cette éthique de la terre
Analyse de l'évolution des concepts philosophiques de responsabilité humaine et de respect de la nature, et des points de rencontre entre les penseurs européens de l'écologie et les éthiciens anglo-saxons de l'environnement
Les relations de l’homme au milieu naturel ont longtemps été pensées dans le cadre d’une opposition terme à terme entre nature et société. La crise écologique nous invite à interroger ce partage, à revenir sur le sens et les limites de ce clivage. Ce livre vise à éclairer les ambiguïtés du rapport à la nature des modernes à partir de trois œuvres majeures : Les formes élémentaires de la vie religieuse d’Émile Durkheim, La pensée sauvage de Claude Lévi-Strauss et Par-delà nature et culture de Philippe Descola. En quoi peut-on parler de la nature comme d'un fait social ? Quelle signification et quelle valeur accorder aux sociétés restées indifférentes au «grand partage» ? Quels concepts mobiliser aujourd’hui pour faire face à la transformation de nos rapports collectifs à la nature ? Alors que la nature est de plus en plus humanisée et que les affaires humaines doivent en retour toujours davantage composer avec elle, l’opposition du naturel et du social semble perdre toute pertinence.
Entre politique, droit et éthique, une nouvelle vision doit contribuer à remettre en cause les liens d'une domination délétère qui caractérisent nos rapports avec ce (et donc ceux) qui nous entourent. Le moment est venu de faire monde autrement. L'impression tous les jours plus nette que nous vivons dans un monde diversement abîmé se cristallise particulièrement bien quand il est question d'environnement. En la matière (car c'en est bien une, physique et chimique), les éléments du diagnostic sont, dans leur quasi-totalité, sans appel : climat, biodiversité, eau, air, sols, ressources naturelles... l'avenir paraît bien sombre. La conscience des enjeux et des risques a beau croître, la notion d'environnement est toujours plus fuyante, le sentiment d'impuissance s'intensifiant au rythme de notre consommation vorace du monde. La crise écologique majeure que nous traversons (et qui finira par nous traverser) est pourtant une occasion inespérée d'explorer de nouvelles pistes, notamment celle d'une démocratie écologique prenant appui sur une conception repensée, inclusive et pacifiée, de nos relations avec la Nature. Entre politique, droit et éthique, une nouvelle vision doit contribuer à remettre en cause les liens d'une domination délétère qui caractérisent nos rapports avec ce (et donc ceux) qui nous entourent. Le moment est venu de faire le monde autrement.
Le droit international de l'environnement vise la protection de l'environnement dans divers domaines à travers plusieurs conventions internationales. Malgré l'existence des conventions internationales de protection de l'environnement, force est de constater le changement climatique lié à la pollution de l'air et aux autres phénomènes climatiques anormaux. Des défis économique, sociopolitique et juridique entravent la protection de l'environnement sur le plan international. Pour juguler ces défis, cet ouvrage propose des pistes : réviser le système classique de responsabilité étatique dans la convention internationale sur la responsabilité de l'État pour fait internationalement illicite ; renforcer l'application du droit international de l'environnement à l'échelon national et international...
Ce livre a pour objectif d'attirer l'attention sur les menaces de régression à l'heure où le droit de l'environnement est consacré par un grand nombre de constitutions. La non-régression est devenue une obligation incontournable, garantie du droit à la vie et à la santé de toutes les générations
Issu d'une journée d'étude organisée le 3 avril 1997 à l'Université Paris II par le Centre de droit européen de l'Université Paris II et le Centre de recherches interdisciplinaires en droit de l'environnement, de l'aménagement et de l'urbanisme de l'Université de Limoge
La rencontre entre un auteur majeur de la bande dessinée et un éminent spécialiste des questions énergétiques et de l'impact sur le climat a abouti à ce projet, comme une évidence, une nécessité de témoigner sur des sujets qui nous concernent tous. Intelligent, limpide, non dénué d'humour, cet ouvrage explique sous forme de chapitres les changements profonds que notre planète vit actuellement et quelles conséquences, déjà observées, ces changements parfois radicaux signifient. Jean-Marc Jancovici étaye sa vision remarquablement argumentée en plaçant la question de l'énergie et du changement climatique au cœur de sa réflexion tout en évoquant les enjeux économiques (la course à la croissance à tout prix est-elle un leurre ?), écologiques et sociétaux. Ce témoignage éclairé s'avère précieux, passionnant et invite à la réflexion sur des sujets parfois clivants, notamment celui de la transition énergétique
Jeunes conseillers politiques, Sylvain et Camille sont aussi frère et soeur. Un soir, alors que les éléments extérieurs se déchaînent, ils se retrouvent isolés avec la Présidente de la République au fort de Brégançon. Le moment idéal pour une prise d'otage... Les deux idéalistes décident d'imposer au pays entier une politique écologiste ! Peut-on sauver la planète le temps d'un orage
Une bande dessinée sur l'utilisation et les ravages du chlordécone, qui a servi de pesticide de 1972 à 1993 aux Antilles, dans les cultures de banane. Cette molécule est à l'origine de nombreux cancers de la prostate ainsi que de la contamination de plus de 800.000 personnes et des sols pour des centaines d'années
Dernière création de Jirô Taniguchi, cette bande dessinée en couleurs occupe une place à part dans l'oeuvre du maître. Suite au divorce de ses parents et à la maladie de sa mère, Wataru, 10 ans, est accueilli par ses grands-parents à la campagne. Pour le jeune garçon tokyoïte, cette nouvelle vie à la campagne est un bouleversement. Il découvre sa nouvelle école, son nouvel environnement. La forêt en particulier l'impressionne et semble lui communiquer une force presque surnaturelle, venue du fonds des âges. Lorsqu'il devra faire ses preuves face au groupe d'enfants qui le mettent au défi, c'est d'elle que lui viendra un courage intérieur qui lui était inconnu. Les pages en couleurs et à l'italienne de Jirô Taniguchi nous invitent à la contemplation de cette nature séculaire. Elles sont complétées d'un entretien poussé avec l'éditeur japonais de Jirô Taniguchi et du matériel inédit provenant des carnets personnels de l'auteur. Cette histoire d'un enfant solitaire montre sa difficulté à s'adapter à sa nouvelle vie. Grâce à la nature et la bienveillance de son grand-père il reprend confiance en lui et en la vie. Elle apprend aussi au lecteur que l'on peut avoir une force invisible en se reliant à la nature, à la Terre. Cette bande dessinée, véritable fable écologique, va initier le jeune lecteur à l'importance de se relier en harmonie avec son environnement naturel